Témoins de l'histoire Porteurs de mémoire
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La vie d’avant, une mémoire enracinée

Les traces de la vie d’avant, celle qui précède l’Holocauste, sont bien peu nombreuses aux dires des survivants et des survivantes. Précieusement gardés, les quelques objets, documents ou photographies qui ont été emportés et parfois sauvés de justesse, enracinent une mémoire des plus intimes, celle des origines. La famille et, plus particulièrement, les parents qui ont disparu y tiennent une place privilégiée. La terre d’origine, la maison, le village sont également les supports de tendres évocations qui habitent les souvenirs.

Les épreuves de l’Holocauste, une mémoire traumatique

Ce que les survivants et les survivantes ont gardé de l’Holocauste évoque, au premier abord, une vie aux conditions dramatiques, en captivité, cachée ou en fuite. Pourtant, dès que l’histoire des objets est racontée par leur propriétaire, la violence des épreuves laisse progressivement place à des actes d’humanité. Qu’il s’agisse de gestes de survie matérielle ou spirituelle, les objets qui en témoignent transforment la mémoire traumatique qui s’y rattache naturellement en une expression de résistance.

Le temps du renouveau, une mémoire résiliente

L’installation à Montréal trouve une place toute particulière dans le récit de ceux et celles qui ont fait la grande traversée d’après-guerre. Malgré les difficultés de l’immigration, cette période est synonyme de répit. S’il faut apprendre à cohabiter avec un lourd traumatisme, les survivants et les survivantes entament rapidement un processus de reconstruction : fonder une famille, s’imaginer un parcours professionnel, s’investir dans de nouveaux projets. Avec résilience, tous et toutes transforment à leur manière la survie des dernières années en un retour à la vie.